Une autre proposition de structure

Dans la logique proposée par Denis Paget, une autre proposition :

1/ En seconde :

4 heures de français, 4 heures de maths, un bloc de 5 heures de sciences expérimentales, un bloc de 5 heures de Sciences humaines et sociales, un bloc de 5 heures de langues vivantes, 2 heures d’EPS. on atteint un total de 25 heures, ce qui laisse la possibilité d’ajouter des modules d’aides, d’utilisation de l’outil informatique, voire d’approfondissement (deux modules de 3 heures, un par semestre, par exemple…)

2/ En première, même chose, à ceci près que les 4 heures de français deviennent deux heures de littérature et deux heures de rhétorique (enseignée par les profs de philo), et qu’on choisit de "majoriser" l’un des deux blocs Sc ex ou SHS (et donc minoriser l’autre), le minorisé passant à 3 heures et le majorisé à 7.

En fin de première, on passe le bac, complet, sur toutes les matières enseignées, en validant deux modules au choix. Les coefficients correspondent aux nombres d’heures hebdomadaires d’enseignement. Les programmes de toutes les disciplines auront comme points communs de présenter les méthodes spécifiques des disciplines sur des objets précis. C’est ce qui devrait permettre aux élèves de se déterminer. La formation du citoyen serait l’autre finalité de ce bac là, qui serait nettement plus "instrumental" que notre bac actuel (le français de seconde serait recentré sur les techniques d’expression, l’HG sur la connaissance de l’histoire et de la géographie politique de la France, de l’Europe et du Monde, Les SES (dans le bloc SHS) seraient proches du programme actuel de seconde et de la première partie du programme de première, avec quelques retouches de cohérence et un poil plus de micro "appliquée", le fait d’être majorée permettant l’étude de plus d’objets… En règle générale, les méthodes des disciplines appliquées à des objets prévus, et pourquoi pas, tournants.

Ensuite : soit le bachelier choisit l’enseignement supérieur court, et donc l’enseignement technologique (BTS et DUT passeraient à trois ans, ce qui permettrait le rattrapage de notre actuelle terminale sur le plan des enseignements technologiques). Vous l’avez compris, les filières technologiques n’apparaissent que dans l’enseignement supérieur. BTS et DUT en trois ans permettraient d’accroître l’alternance école / organisation productive (genre 1/4 la première année, la moitié la seconde, les 3/4 la troisième et dernière année). Une poursuite d’étude en licence professionnelle serait possible, et permettrait à ceux qui le souhaitent de rejoindre mastères et doctorats.

Soit le bachelier choisit l’enseignement supérieur long. Il passe alors par une année de propédeutique, à 4 disciplines, deux majeures, deux mineures, en fonction des études supérieures longues qu’il souhaite suivre. Tout peut être une discipline "majeure" ; une langue, la philo, l’histoire de l’art, les arts plastiques, le théâtre, la danse, la physique-chimie, les SES, l’EPS… Tout ce qu’on veut. Les lycées se détermineront en fonction de la demande de l’enseignement supérieur, certains se spécialiseront, en propédeutique, dans les arts, les lettres, le sports, les sciences humaines et sociales, les Sciences expérimentales… Etc. D’autres resteront plus généralistes, en proposant les matières les plus indispensables en vue des études supérieures : les maths, les Sciences expérimentales, la philo, les langues, les sciences humaines et sociales. Les établissements d’enseignement supérieur disent les disciplines qui doivent avoir été suivies et les niveaux qui doivent avoir été atteints à l’examen de propédeutique, national, qui comporte pour moitié une épreuve sur table sur les 4 disciplines (coeff. 2 pour les majeures, 1 pour les mineures), et un TPE sur les deux majeures avec partie de soutenance en deux langues (avec, évidemment, un autre niveau d’exigence que nos TPE actuels).

Merci d’avoir lu tout ça.

Il reste à parler effectifs par classe et pédagogie…